Fu Zhuan Cha 19978F97 Récolte: Septembre 1997
Provenance: Chine / Hunan / Anhua
Altitude: 800 m d'altitude
Variété du théier: An Hua Ben Di Qun Zhong
Un vrai Fu Cha de la récolte d'été de 1997. Fu Cha est un des Heicha traditionnels, une des méthodes de préparation les plus anciennes. Les feuilles de thé sont empilées dans une chambre humide et chaude, ce qui favorise et accélère une post-fermentation par les microorganismes contenus dans l'air. Ce processus continuera après le pressage. Tout comme d'autres Heicha, celui-ci est aussi pressé dans des grandes briques, celui-ci cependant est une version plus petite.
Caractère:
Fu Cha est un thé vraiment archaïque, ce qui se montre aussi dans son goût. Aux arômes inconnus et inattendus, extraordinairement doux et extraordinairement sucrés. Il y a des similarités au Pu Er, le Fu Cha par contre est quand-même assez spéciel et différent.
Catégorie:
Heicha D'autres Heicha, c'est-à-dire des thés post-fermentés qui ne sont pas des Pu Er, sont produits dans différentes provinces, et la plupart en est inconnue même parmi les amateurs de thé. Les Heicha provenant des provinces de Hunan, Hubei, Sichuan et Anhui appartiennent aux Heicha traditionnels, très rares et inconnus. Ils sont soumis à un processus de post-fermentation induit artificiellement par l'homme (le Rengong Houfajiao), qui est plus simple et plus court que celui du Pu Er Shu Cha. Tout comme le Pu Er, on en produit de différentes variantes, mais ces thés sont moins différenciables que le Pu Er Sheng Cha et le Pu Er Shu Cha. Ces Heicha sont alors de couleur plus claire dans la tasse et d'une saveur très inhabituelle, archaïque, crue. Souvent, on les trouve sous forme pressée en gros morceaux. Et comme les Pu Er, ils continuent à fermenter pendant le stockage. Les Heicha sont, en général, de saveur très étrange et spéciale, difficile et complexe, mais parfois aussi incroyablement doux, sucrés et dans tous les cas extrêmement intéressants.
Stockage:
Ce thé est en cours de fermentation microbienne depuis des années et continue à mûrir, ainsi il gagne en profondeur, douceur et en notes terreuses.